Le travail que nous entreprenons éclaire en permanence d’innombrables questions importantes, sous des angles bien différents, mais je vais choisir d’en traiter une brièvement ci-dessous, pour donner juste un exemple, et cependant quelle question monumentale : la Mort !
J’ai souvent posé cette question à plusieurs personnes différentes : « S’il nous était possible de choisir, préféreriez-vous vivre éternellement ? » Et la réponse a toujours été, ainsi que je m’y attendais : « Oui ! » Alors, je retorquais : « Pourquoi ? » Et j’entendais toutes sortes de réponses, telles que : « Qui choisirait de mourir ? » Parce que j’adore être là et être en vie » ou bien « L’idée de cesser d’exister me fait peur », etc… Cependant le vrai phénomène qui réside sous cette palette d’apparences est toujours le même : « LA PEUR DE L’INCONNU ». C’est tout simplement parce que nous ne savons pas où nous allons, comment nous nous sentirons, si cela nous conviendra ou sera même supportable ??? Cependant, si nous acceptons d’ignorer totalement tout ce qui est mentionné ci-dessus, alors nous sommes obligés d’admettre que nous ne pouvons pas dire, penser ou savoir ceci : Que nous arrive t’il une fois que nous avons cessé d’être de ce monde, est-ce nécessairement pire que ce que nous avons connu sur terre ? Comment pouvons-nous savoir si, ce qui suit, n’est pas MEILLEUR que ce que nous avons connu jusque là ?
Un autre phénomène très intéressant, que j’ai observé (dans mes expériences), est : contrairement à ce que chacun peut penser, ce ne sont pas les gens qui mènent les existences les plus heureuses, les plus épanouissantes, paisibles et harmonieuses qui souffrent le plus de la peur de la mort ( et font tout leur possible pour s’accrocher), mais ce sont ceux qui se plaignent en permanence et vivent constamment à travers leurs douleurs, qui ont des difficultés profondément enracinées à accepter cette réalité. Et là je ne fais pas référence aux gens suicidaires (pour lesquels c’est un autre problème), mais aux personnes ordinaires que nous rencontrons tous les jours.
Lorsque nous commençons à reconnaître notre finitude comme étant une étape naturelle de la vie, en l’acceptant en tant que telle, comme une réalité inévitable de la vie, que nous devons tous affronter tôt ou tard, nous devenons plus résistant/malléable. Ceci nous permet d’approcher simultanément de telles questions à partir d’une autre perspective, étant donné que nous cessons de vivre dans leur crainte.
La mort est unes des innombrables questions, pour lesquelles mon travail nous apporte une aide. Comme je dis toujours : chaque personne à sa manière et en son temps….
Par exemple, en acceptant notre propre mort, nous la vivons plus comme une continuité, un autre cycle, un changement plutôt qu’une perte. Par conséquent, cette réalité nous permet d’accepter automatiquement la mort de nos êtres aimés d’une nouvelle manière. Ainsi que mon cher défunt Maître, Michel Guerry, le disait à si juste titre : « C’est seulement quand on cesse de craindre sa mort que l’on commence à VIVRE ».